jeudi, novembre 30, 2006

Géographie

Je le sais et je m'en excuse, ce blog n'est pas mis à jour très souvent... Chacun sait que passer le CAPES n'est pas une mince affaire !
En revanche, n'étant pas géographe, et n'ayant fait que peu de géo dans mon cursus universitaire, j'éprouve quelques difficultés en géographie physique. Aussi ai-je commencé à me faire un petit lexique de termes qui auparavant étaient (pour moi ! ) obscurs, ou mal définis, à l'aide de définitions trouvés dans des cours, dictionnaires, sur internet, ou autre.
Bien évidemment, je ne peux pas vous montrer les merveilleux petits dessins schématiques qui font parfois office de définition.

Je vous donne la primeur de ce petit carnet qui ne demande qu'à être complété !

A : pour l'instant rien...
B :
Bocage : prairie encloe de haies, talus, clôtures ou murs de pierres. Paysage rural à l'habitat dispersé, dominé par une activité agricole. Occupe une large part de la façade atlantique européenne.
On y trouve aussi des schémas de buttes et de bassins versants...

C :
Un petit schéma explicatif de ce qu'est une colline
cuesta : définition lithologique : structure sédimentaire concordante ; superposition de roches dures et tendres. Définition tectonique : pendage de 2 à 15°. Cf talus.

D:
dépression de vallée : un petit croquis représentant une vallée élargie. Une dépression a deux talwegs.

E:
estran : c'est la partie du littorla située entre les niveaux connus des plus hautes et des plus basses mers. On l'appelle aussi zone de marnage, zone intertidale ou zone de balancement des marées. L'estran est donc recouvert lors des pleines mers et découvert lors des basses mers.

De même des schémas pour expliquer l'encaissement, la ligne de partage des eaux, l'écoulement (et l'importance des méandres).

H:
huerta : zone agricole partagée en petites parcelles. Cf. région de Valence en Espagne.

I:
interfluves : encore avec un beau schéma. On appelle interfluve l'espace séparant deux vallées.

L:
littoral: pose un problème de définitions : en fonction de l'échelle spatiale, de la profondeur, mais également de l'échelle temporelles, des activités qui y sont liées. Espace de conflit et d'enjeux (ceux qui suivent le cours de M. Moriniaux savent de quoi je parle...)


P:
polder : étendue artificielle de terre dont le niveau est inférieur la mer. Phénomène de polderisation.

S:
la slikke : du hollandais "boue". Partie inférieure de l'estran, inondé à chaque marée haute, même de morte eau. Ses sédiments constitutifs sont fins : vase, tangue, sable vaseux de consistance molle. Elle est pauvre en végétation.

le schorre : correspond aux niveaux le splus élevés des marais salés, en continuité directe avec les milieux terrestres, atteint et recouvert seulement lors des marées de fort coefficient. Apparaît sous la forme d'un tapis de végétation basse et dense. On y trouve ainsi les salicornes.

T:
talweg : c'est le point le plus bas de la vallée. Correspond au fond de vallée.
talus : pleins de petits schémas qui démontrent que le coteau, la cuesta, le crêt la barre, sont des sortes de talus.

C'est tout pour l'instant, mais ne demande qu'à être complété !

A bientôt !

dimanche, novembre 19, 2006

Bonjour à tous !

Avant une semaine qui promet d'être longue, un post pour rappeller trois sites que je n'ai toujours pas mis en lien :
celui de M. Laurent Porcheret prof. d'Amérique Latine à l'IUFM de Paris
celui de Mme Perrier-Brusle, ancienne prof d'agreg de géo de l'Amérique Latine a la Sorbonne. Ses cours de l'an dernier sont toujours en ligne.
Enfin, et particulièrement pour les "sorbonnards", le site du "collège" de géographie, avec les cours des professeurs Moriniaux (la France) et Grataloup (Mondialisation),accessible avec un mot de passe... que je ne dévoilerai pas ! ( encore que... avec un gros chèque ca pourrait se négocier :-) )

A bientôt !

jeudi, novembre 16, 2006

Buller

Buller est aussi un truc que je sais très bien faire certains jours de semaine ou l'emploi du temps est plus light. Quand le je bulle je regarde Les Toujours Ouvrables ou Prof c le pied . Après je me dis que je n'ai vraiùment rien fait de mon après-midi et qu'il me reste un demi-million de choses à faire. O rage, o desespoir.

mardi, novembre 14, 2006

Contemporaine :Les campagnes dans les évolutions sociales et politiques en Europe

Voilà une fiche sur le premier chapitre du livre du CNED. les chapitres suivants viendront ensuite :


Sommaire :

Ch1 : cadres en mutations : paysages et appropriation des territoires
Les grandes lignes des paysages : structures et inflexions.
Les paysages au quotidien : villages et habitats
L’appropriation des paysages

Ch2 : populations et structures sociales
La lente dépopulation des campagnes
La transformation des structures sociales

Ch3 : vivre dans les campagnes : des « sauvages » en « procès de civilisation » ?
Désenclavement, aménagement et acculturation des campagnes : « l’entrée en communication »
La vie quotidienne et l’unité des familles rurales : entre traditions et changements
Manières de vivre ensemble ; religion sociabilité et solidarités dans les campagnes

Ch4 : Au cœur des campagnes : l’agriculture et ses mutations
Première approche quantitativiste : rendements, production, productivité
Une première phase de transformations : le renforcement des systèmes de polyculture-élevage
Les effets des sciences et des techniques sur les pratiques agricoles

Ch5 : heurs et malheurs des marchés : l’évolution économique à l’ère du libéralisme (1830 – 1914)
La modernisation des campagnes : mise en scène et théories économiques
Les campagnes à l’heure du capitalisme

Ch6 : vers la structuration du monde agricole
Les premières formes d’encadrement de l’agriculture ( 1830 – années 1880)
La structuration d’un champ socioprofessionnel autonome

Ch7 : Les campagnes et le pouvoir au 19e s : Au rendez-vous de la politisation
Regard sur les évolutions nationales : la politique au-dessus des campagnes ?
La politisation du monde rural : des processus variés
Vecteurs et acteurs de la vie politique

Ch8 : des campagnes réactives
Persistances de formes traditionnelles de contestation
Rébellions politiques
Problèmes agraires et mouvements paysans des années 1870 à la veille de la Première Guerre Mondiale.

Ch9 : le passage d’un siècle à l’autre
Les campagnes et la première guerre mondiale
L’avènement des extrémismes politiques : communisme et fascisme aux champs/

Conclusion : Au-delà de la réaction.


Introduction

Question au concours issue d’un retournement historiographique, renouveau de l’histoire rural qui caractérise ces 10 dernières années.
Sur la période et le territoire couvert, les processus d’évolution diffèrent dans leurs modalités et leurs rythmes ; comparatisme nécessaire, permettant de relativiser la singularité de la situation française dans l’espace européen. Enjeu du concours contraint à la synthèse un objet de recherches.








Ch1 : cadres en mutations : paysages et appropriation des territoires

Les grandes lignes des paysages : structures et inflexions.

Des paysages agraires en extension

L’évolution des paysages agraires
19e s : des terres incultes sont mises en valeur pour nourrir une pop. plus nombreuse et mettre en pratique les découvertes scientifiques. Importance des landes en Bretagne. Modification du paysage viticole avec la crise du phylloxéra. Hantise de la famine = croissance de la culture de pommes de terre. Transformations agronomiques liées aussi au progrès technique. Assèchement des marais se poursuit. Betterave sucrière dans le NE de la France. Extension des sites agraires en Allemagne, augmentation du rendement.
Des régions plus traditionnelles : l’arc méditerranéen. « archaïsme agricole péninsulaire » en ce qui concerne l’Espagne. En fait : pas de processus uniforme : on s’adapte à la modernisation. Espagne : la Galicie se spécialise dans l’élevage. Landes et Sologne sont plantées de grands massifs résineux.
Révolution agricole initiée par les grands propriétaires transforme les campagnes et l’agriculture en lui donnant une plus grande capacité nourricière.

Des paysages agraires hérités
Structure agraire d’enclos en Europe de l’Ouest de l’Espagne à la Scandinavie. Openfield au Nord-Est de la France, une grande partie de l’Allemagne. Bocages à l’Ouest de la France et Nord Nord/Ouest de l’Espagne. Champs ouverts au Sud de l’Italie et au reste de l’Espagne. Progrès des systèmes d’assolement en Toscane. Aménagement des systèmes d’irrigation permet dvlp des rizières en Italie.
Plusieurs types d’assolement : biennal, triennal, quadriennal (une jachère, trois récoltes de grains), sans jachères, avec cultures industrielles et fourragères, et le pâtis.

L’usage accru de l’eau
Surtout en Italie dans la plaine Lombarde : les 9/10e du sol cultivé sont gagnés par les mains de l’homme. Progrès modestes en Espagne avant le plan Gasset de 1902. Réorganisation du système hydraulique allemand permet d’éviter des inondations,assécher marécages et irriguer des prairies.

Des paysages marqués par l’industrie

Importance l’artisanat et de la proto-industrie. Occupations saisonnières de paysans, dans chaque village, impliquant un bâti particulier. Forge, moulin a eau (permet le développement de la coutellerie à Thiers par ex.) et vent

Des paysages qui s’ouvrent : les effets de la révolution des transports

Les routes, les rivières et les canaux
Désenclavement du monde rural, transformation visuelle et sonore du paysage. Réduction des temps de voyage. 2600 kms de fleuves entre 1815 et 1870.

Les chemins de fer
1840 : seule la Grande-Bretagne a un réseau important. 1880 en Allemagne et en France (plan Freycinet de 1879). Faiblesse du réseau en Italie et en Espagne. Participe au changement de paysage et à la spécialisation agricole.

Les paysages au quotidien : villes, villages et habitats

Un tissu de villages diversifiés

Typologie des villages
Village = cadre de vie commun des ruraux. Diversité des villages européens en fonction de leur activité principale ; distinction villages à habitat totalement groupé, moyennement groupé, habitat dispersé.
« Village rue », « village en étoile », « village linéaire » => plan linéaire
« Village tas » ou « en lisière », « nébuleuse », « quadrillé » => plan ramassé.

Des pôles structurants : bourgs et petites villes
Bourg représente le monde extérieur pour la société rurale. Possédé par un grand propriétaire dont les habitants cultivent le domaine. Petites villes de province développent un rôle de commandement sur les campagnes.

L’habitat rural traditionnel
Fonction des structures sociales mais aussi des formes d’exploitation du sol. Cf bassin Parisien => domination de la grande ferme avec cour centrale. On peut lire la hiérarchie sociale par l’habitat. Pauvreté de l’habitat paysan début 19e : des ruraux sont plus pauvres encore : bûcherons, charbonniers, hommes des marais, personnes âgées, métayers expulsés…

Lieux de sociabilité et de pouvoirs
Dvlpt des cabarets et cafés, des relais de poste. On fait parfois construire de nouveaux châteaux. Eglises, temples, parfois synagogues peuvent coexister en Alsace. Eglise caractérise.

Les bâtiments et constructions liées aux évolutions économiques.
Construction de gares dans les villes et bourgs. Voies et rails, tunnels. Ecluses et maisons d’éclusiers, phares apparaissent. On crée des fermes modèles en France, en Allemagne.

Lavoirs, fontaines, mairies et écoles
Rareté de l’adduction d’eau :importance du lavoir (lieu de sociabilité). Fontaine = orgueil de la République. Mairie-école = un nouveau décor civil, lié aux lois Ferry.

L’appropriation des paysages

Villages perçus du « chez moi » à la Nation

Le « village des villageois »
Analyse de Ronald Hubscher sur l’espace vécu. Le lointain, c l’inconnu, là où on a jamais été : le département voisin comme le pays étranger. Espace de transition : villages voisins, où on va pour les foires, marchés, relations affectives. Le chez-soi = espace de vie, de travail (les terres). Perception du paysan différente de celle du châtelain, notaire, instituteur, curé… Perception du château = la soumission.
Routine liée au poids des saisons.
Perception du monde environnant, espace du sacré et du profane -> la paroisse délimite un monde connu.


L’unification : un processus d’intégration à la nation
France et Espagne sont déjà des Etats-Nations constitués, Allemagne et Italie en cours de réalisation.
Eugen Weber (1977) parle de ruraux attardés, sauvages, ayant vécu dans un système clos intégrant la nation entre 1870 et 1914 en France
Espagne : Borja Riquer y Permanyer parle de la faiblesse du système de construction nationale au 19e s.
Unification qui est d’abord linguistique, même si forte résistance basque et catalane en Espagne. Importance de la diffusion de la presse, de la conscription… Maillage administratif : nombreux textes de réglementations, enquêtes. Désenclavement par les transports, des télécommunications (télégrammes fin 19e s.)

Des cadastres aux regards des élites

Les hommes et la terre : propriété et cadastres.
La propriété est un enjeu crucial des sociétés rurales. Domination de la grande propriété aristocratique.
Cadastration en France codifiée par la loi de 1807.

Les politiques et les « experts » face au paysage rural.
Diffusent différent type de discours = la tradition, un paysage naturel etc… exaltation du progrès… Hygiénistes en font une lecture misérabiliste.

Des paysages vécus et idéalisés

Le paysage sonore
On repère au son : le lieu de travail (bûcheron, forgeron, maréchal-ferrant…), une chasse (aboiements), le passage de la diligence, puis du train… On décode les bruits du monde animal.
La cloche structure les campagnes : cf l’Angélus de Millet. Rythme la vie rurale, les temps de la vie (baptême, mariage, mort). Sonnerie = langage d’annonce (feu, guerre, épidémie) ; Pouvoir de sonner = enjeu de luttes villageoises.


Les paysages idéalisés : récits de voyages et romans
Allemagne : on revient aux sources en glorifiant l’Allemagne populaire éternelle.
France : romantisme plus tardif (Lamartine, Hugo). Cf. Comédie humaine de Balzac, Sand La Mare au Diable, Mérimée (la Corse) dans Colomba et Carmen, Zola (naturalisme) La Terre.

Iconographie des paysages ruraux
Paysages donnant une vision naturaliste face à la révolution industrielle et l’urbanisation, ancrant les campagnes dans un « âge d’or ». On honore la terre nourricière. Courbet évoque l’importance de la question sociale dans la vie rurale. JF Millet, de l’école de Barbizon, s’attache à retracer les travaux des champs, dans une dimension réaliste. Photographie reprend d’abord rôle de la peinture (mises en scène, nostalgie).

Conclusion
Les paysages ne sont pas immuables, les campagnes pas immuables, une modernisation se profile. La période est celle d’un désenclavement progressif.

lundi, novembre 13, 2006

pour l'Amérique Latine et la Mondialisation

A signaler le numéro de mars-avril 2006 de "Questions Internationales" relatif à l'Amérique Latine, et le numéro de décembre 2006 intitulé "Mondialisation et inégalités". On peut les commander en ligne sur le site de La Documentation Française

A bientôt !

Denis

Libellés :

vendredi, novembre 10, 2006

Le christianisme en Afrique Romaine

J'ai suivi en licence les cours du professeur Maraval sur le Christianisme Antique depuis Constantin (ah les stylites, les marcionites les novatiens, les encratites, sans parler des gnostiques, voire les jacobites... homoiousios ou homoouisios ? hein ? tout cela n'avait naguère plus de secrets pour moi...)
Oh miracle, j'ai gardé le bouquin du cours et j'ai eu la joyeuse idée de l'ouvrir à la page "Afrique" puis à la page "Donatisme"; ca ne couvre toutefois qu'une petite partie du programme (conversion de Constantin, si je ne m'abuse, en 312), mais il m'a semblé intéressant de relire - et de faire une fiche.

Donc, d'après Pierre Maraval, Le christianisme de Constantin à la conquête arabe, ed. PUF coll. Nouvelle Clio, 1998.

p. 127 l'Afrique du Nord

[Le christianisme en Afrique (mi –IIIe s. – invasions vandales).]

256 : un Concile réuni 87 évêques autour de Cyprien de Carthage. Implantation favorisée par la compétition des deux églises, donatiste et catholique.
336 : les partisans de Donat tiennent un Concile de 270 évêques.
411 : conférence donatistes/catholiques qui rassemble 300 évêques de chaque parti. Mais évêques très divers : des urbains, d’autres à la tête de grands domaines…
Christianisation plus poussée dans les provinces orientales Proconsulaire, Numidie, Byzacène.
Fin du IV e s. Eglise d’Afrique très marquée par évêque Aurelius (Carthage 392 – 430) et Augustin d’Hippone. Eglise d’Afrique réorganisée après 393 par conciles pléniers.
Paganisme reste vivant dans toutes les classes de la société. Cf. Saint-Augustin qui se souvient avoir assisté aux processions bacchiques dans les rues de Madaure. Beaucoup d’adhésion au christianisme durant l’époque théodosienne, mais avec des limites.
401 : concile de Carthage demandent que soient mises en application les lois prises contre le païens, mais reste inappliqué jusqu’en 407.

Pendant de nombreuses années, l’Eglise donatiste semble avoir été la plus forte et la plus hostile, surtout en Numidie, mais elle s’étiole après son interdiction officielle en 411.
Afrique peu touchée par les développements de la crise arienne.
En revanche, Augustin joue le premier rôle dans la crise pélagienne, jusqu’à faire reculer le pape Zosime (418)
On trouve aussi des montanistes et des manichéens.

Augustin, un des principaux acteurs de la lutte contre le donatisme. Né à Thagaste en 354 rhéteur à Carthage, Rome et Milan, où il est baptisé en 386. Ordonné prêtre en 391 à Hippone, il en devient évêque en 396. Meurt en 430. Déploie une grande activité littéraire. S’oppose aux donatistes, pélagiens, manichéens, surtout aux païens. Les Confessions et La Cité de Dieu. Un des théologien les plus remarquable de tout l’Occident.
A noter également Quodvultdeus, évêque de Carthage au moment de sa prise par les vandales, a laissé quelques écrits.

La crise donatiste : deux conceptions de l'Eglise (p. 297)

[Donatisme – les origines - p. 297 - 298]

Point de départ : élection contestée d’un évêque de Carthage après la grande persécution ordonnée par les édits de Dioclétien en 303/304. Après les persécutions, des tensions ont lieu entre les chrétiens qui avaient fait preuve d’une résistance intransigeante et ceux qui ont préféré une attitude plus prudente. Mensurius qui avait eu une attitude réservée meurt en 311. Son archidiacre Cécillien lui succède mais il avait eu la même attitude -> contestaion menée par le primat de Numidie, Secundus de Tigisi, qui devait l’ordonner. Ordonne un concile de 70 évêques qui cite Cécilien à comparaître, il refuse. Sa consécration est annulée au motif que parmi ses consécrateur se trouvait un traditor (traître) Félix d’Abtughini, accusé d’avoir livré les Ecritures aux autorités civiles. Le concile élu pour le remplacer le lecteur Majorin ; meurt en 313, et Donat lui succède.
Schisme dans lequel jouent aussi des facteurs ethniques, sociaux et économiques.
Pour les donatistes, le crime de traditio est si grave que le simple fait de recevoir la communion de celui qui l’a commis fait contracter la même souillure ; donc Cécilien et tout se partisans sont des traditor . Ca les exclut de l’Eglise et rend sans valeurs leurs sacrements. Donatistes suivent le mot de Cyprien de Carthage : « Hors de l’Eglise, point de salut ».
Les persécutions qu’ils subissent du pouvoir civil les légitime encore : pour eux la véritable église souffre toujours persécution.
Donatisme s’accorde a la vie rurale, récusant le catholicisme associé au christianisme des villes, à la culture et vie sociale associée à la romanité. Mais mouvement implanté aussi dans les villes. Eglise donatiste a aussi souvent été présentée comme celle des pauvres et des exclus.

Libellés :

dimanche, novembre 05, 2006

L'Angleterre des Tudors aux Premiers Stuarts

Je viens de terminer une fiche de lecture sur la fin du chapitre 2 et le chapitre 3 du livre de François-Joseph Ruggiu L'Angleterre des Tudors aux premiers Stuarts 1509 -1660, SEDES coll. Campus Histoire, 1998. La fiche va donc de 1603 à 1660, de Jacques Ier a Cromwell.

L'échange n'allant pas à sens unique, j'attendrai en retour des fiches que je pourrai poster sur le blog...


En voici le contenu :


L'Angleterre des Tudors aux premiers Stuarts
1509 - 1660
-------------------------------------------------------------------
François-Joseph Ruggiu,
SEDES Campus Histoire, 1998.


Sommaire

Chapitre 1 : L'Etat royal sous les premiers Tudors (1509 - 1558)

La mise en place de l'Etat Tudor (1509 - 1529)
Un temps de rupture (1529 - 1547)
Les années d'incertitude (1547 - 1558)

Chapitre 2 : L'équilibre élisabéthain et ses premières contestations (1558 - 1629)

Elisabeth Ière ou l'âge d'or de l'Angleterre (1558 - 1603)
Les mutations de l'Etat Anglais sous Elisabeth
Les premiers Stuarts et la lente dégradation de l'équilibre élisabethain (1603 - 1629)

Chapitre 3 : De la dissolution du Parlement à la restauration de la monarchie (1629 - 1660)

L'échec du gouvernement personnel de Charles Ier (1629 - 1642)
Le temps des guerres civiles (1642 - 1649)
Cromwell ou la recherche d'un nouvel équilibre constitutionnel (1649 - 1660)

Chapitre 4 : Les Réformes anglaises

Quelle Eglise et quelle religion pour le Royaume ?
Un règlement religieux fragile
De la paix religieuse à la discorde

Chapitre 5 : La croissance et son essoufflement

Population et inflation : les deux croissances du XVIe s.
Les lentes mutations de l'agriculture
Progrès et diversification de la proto-industrie et du commerce

Chapitre 6 : Continuité et transformations au sein de la société anglaise.

Les fondements de l'ordre social
Une société remodelée
Une société sous contrôle.


Introduction

Evolutions majeures :

- quand Henri VIII monte sur le trône (1509) l'Angleterre est un pays encore plus catholique que la France (gallicanisme, concordat de Bologne) ; après Elisabeth -> un pays protestant, l'Eglise Anglicane étant un ferment de l'identité nationale

- la population du royaume a doublé en un siècle et demi : adaptation de l'agriculture et de la proto-industrie.

- jusque seconde moitié du 16e : commerce anglais tourné vers le continent, a la périphérie des échanges méditerranéens. Etablissement de colonies en Amérique du Nord provoque la centration du commerce sur l'Atlantique -> révolution commerciale.

- fin de la période : par un hasard dynastique (Stuart d'Ecosse portés sur le trône d'Angleterre) -> tous les Anglais reconnaissent le même souverain. On ne peut plus parler de l'Angleterre sans parler du pays de Galles, Ecosse, Irlande.


Les premiers Stuarts et la lente dégradation de l’équilibre Elisabéthain (1603 – 1629)

De Jacques VI d’Ecosse à Jacques Ier d’Angleterre.

Réussites et échecs des premières années du règne.

Jacques Ier arrive en Angleterre avec une réputation flatteuse vite écornée : tendances homosexuelles, physique ingrat, désordres moraux à la cour. S’empresse à mettre en place l’union de l’Ecosse et du Royaume d’Angleterre, mais connaît mal les institutions et mœurs anglaises.
Octobre 1604 : il se déclare roi de Grande-Bretagne. Mais c’est une union plus qu’une assimilation -> projet enterré en 1606. 1604 : traité de paix avec l’Espagne.
Puritain mais fils de Marie Stuart, il suscite les espoirs des ultras protestants comme catholiques.

L’épineuse question des finances royales

Hérite d’une dette de 300 000 livres. Noblesse excédée par l’avarice d’Elisabeth -> il doit augmenter les pensions. Dette enfle jusqu’à 900 000 livres en 1618.

Les solutions de Robert Cecil

Lord Trésorier en 1608 : augmente les droits féodaux, réforme les revenus des douanes. Echec de sa réforme fiscale en 1610 rejetée par le Roi et les députés

Les malentendus des années 1610

L’influence des Howard

Méfiance Roi, intéressé par les plaisirs de la Cour / nation politique. Robert Cecil meurt en 1612. La faction des Howard, pro-catholique, prend alors le pouvoir, dominent la « Commission du Trésor ». Corrompus, ils s’enrichissent. Vendent massivement les biens de la Couronne.

Jacques Ier et la nation politique

Moins proche de son peuple, il développe largement l’idée de monarchie de droit divin, par opposition aux constitutionnalistes. Dans la chambres des Lords le nombre des évêques diminue considérablement par rapport à celui des pairs laïcs, traditionnellement moins attachés à l’intérêt du Roi.

La lutte des factions et l’émergence de Georges Villiers

Parlement de 1614 : les divergences entre la nation politique et le roi se focalisent sur des problèmes financiers. Une faction hostile aux Howard se forme, mettant en avant le jeune Georges Villiers. En 1618 les Howard sont écartés du pouvoir. 1620, malade, Jacques laisse le champ libre à son fils Charles et a son favori Georges Villiers devenu comte puis duc de Buckingham. La mainmise de celui-ci sur le pouvoir royal est intolérable à la nation politique.

Le blocage progressif de l’institution parlementaire

Dégradation des relations entre la Couronne et la nation politique ; le Parlement ne rempli plus son rôle politique et devient le lieu de règlement de conflits privés.

Le roi de la paix face à la guerre de Trente Ans

Jacques Ier veut jouer un rôle d’arbitre des conflits. Signe un traité d’assistance avec l’Union Evangélique en 1612, et marie sa fille Elisabeth avec Frédéric V Electeur Palatin, calviniste. Veut marier son fils le Prince de Galles avec une princesse catholique. F V élu empereur en 1619 entreprend la reconquête de la Bohême qui lui avait été offertes par des nobles calvinistes, il échoue. Reprise du conflit entre Provinces Unies et Espagne -> l’Angleterre n’a pas les moyens d’intervenir.

Les années Buckingham

1618 : Lionel Cranfield pour redresser les finances royales. Commence par réduire les dépenses. Pol. Empêchée par l’engagement Anglais sur le continent. Plt de 1621 : députés s’en prennent à Francis Bacon, lord Chancelier, victime d’une procédure médiévale d’impeachment.
Plt de 1624 : Buckingham, prince de galles et chefs des communes ont une attitude anti-espagnols offensive. Cranfield hostile à la guerre tomba.

Charles Ier ou les illusions manquées (1625 – 1629)

Les désillusions de l’avènement de Charles Ier

Homme secret, velléitaire, ne cherche pas à se faire aimer de la nation politique. Buckingham a une emprise sans précédent sur le patronage royal. Epouse une princesse catholique, Henriette-Marie, sœur de Louis XIII. Guerre contre l’Espagne (1625) et contre la France (1627) par solidarité protestante. La Couronne veut accroître ses prérogatives -> hostilités avec la nation politique, renforcé par intérêt de Charles pour arminianisme.

Les dangers d’une double guerre extérieure

Echec du raid sur Cadix en 1625, procédure d’impeachment de certains lords contre Buckingham, renvoi du Parlement, levée d’un impôt forcé -> un désastre politique.

La contestation parlementaire du pouvoir royal

Nouveau Plt convoqué en 1628. Les députés accordent cinq subsides en échange d’un règlement des griefs exprimés dans la Pétition du Droit : rejet de la loi martiale et des billets de logement, opposition à la taxation sans le consentement du Parlement, refus des emprisonnements arbitraires (empiétement sur l’habeas corpus) . Pétition acceptée par le Roi le 7 juin 1628, assassinat de Buckingham en août. Incident du 2 février 1629 : le Speaker est maintenu sur son siège par des radicaux pendant que les députés votent trois résolutions sur les griefs fiscaux et religieux. Dissolution, Charles Ier ne convoque plus de Plt.
De la dissolution du Parlement à la restauration de la Monarchie (1629 – 1660).

L’échec du gouvernement personnel de Charles Ier

La « personal rule »

Aux origines de la « personal rule »

1629 : dissolution du dernier parlement de Charles Ier : c’est la tyrannie des onze ans. Pas illégal. Pol. De Ch Ier = pas un plan d’ensemble, mais réactions empiriques aux événements, amour de l’ordre.

Une nouvelle utilisation des vieux instruments de gouvernement.

Plus de favori. Un Lord Trésorier (Richard Weston) et un chancelier de l’Echiquier (Francis Cottington). Hommes aux parcours diversifiés. Ch Ier assiste au Conseil Privé

L’impossible résolution des problèmes financiers

Paix avec la France avril 1629 puis avec l’Espagne novembre 1630. Politique étrangère économe. Progression des rentrées douanières insuffisante. Multiplication des vieux droits féodaux et des monopoles. 1634 : réaffirmation du droit du roi à lever des impôts sans le consentement du Parlement, en situation d’emergency. Le ship money, pour construire une flotte de guerre, est levé. Malgré cela, la situation financière reste fragile.

Une attitude nouvelle envers les pouvoirs locaux.

Mesures paternalistes pour lutter contre la pauvreté : succession de récoltes médiocres, crise de l’industrie textile. Juges de paix y voient parfois un empiétement de Westminster sur leurs prérogatives.

Les faiblesses de la politique « thorough »

William Laud, exécutant des mesures religieuses prises par le Roi. Veulent uniformiser la liturgie sur les bases fixées par Elisabeth, renforce pasteurs et évêques. Se heurtent aux plus calvinistes. Contribue a distendre les liens avec la nation pol. Des gentlemen, yeomen et bourgeois des villes deviennent plus méfiants. Mais restent malgré tout fidèles.

Une première révolution

La crise écossaise et ses conséquences

Incapacité du souverain à gérer sa triple couronne anglaise, écossaise et irlandaise. Ecosse profondément presbytérienne -> émeute suite à un culte anglican dans la cathédrale d’Edimbourg le 23 juillet 1637.
CH Ier ravive le sentiment anti-écossais en Angleterre et veut mener une guerre extérieure. Succès des Ecossais en 1639. Pour financer une autre guerre, doit convoquer un Plt, le 13 avril 1640. Discours de John Pym, le Plt refuse le vote des crédits. Dissout le 5 mai -> short parliament. Seconde guerre plus désastreuse encore. Nouveau Plt en nov. 1640 pour payer indemnités de guerre.

L’épuration de l’entourage royal

Long parliament : 1640 – 1653. 1er objectif : châtier les « mauvais conseillers » Wentworth et Laud décapités.

Le démantèlement du régime élisabéthain

Annulation progressive des décisions prises dans la personal rule. On veut empêcher Ch Ier de gouverner sans parlement. Disparition du ship money, du Conseil du Nord, des Marches galloises, de la Star Chamber et de la High Commission.

L’impossible conciliation entre le Roi et le Parlement (1642)

Une méfiance croissante à l’égard du Roi

Les tensions ne s’apaisent pas , Ch Ier n’accepte pas de son plein gré les restrictions de son pouvoir, n’est pas indifférent aux rumeurs de complots catholiques.

La montée de la question religieuse

Réactivation des mesures anticatholiques, rejet de l’arminianisme. Des pétitions réclament l’abolition de l’épiscopat -> irruption des « classes moyennes » dans le jeu politique. De plus, rupture de l’unité parlementaire sur ces questions.

La crise irlandaise et la Grande Remontrance

Radicaux comme John Pym s’inquiètent des dissensions vives chambres des lords où les partisans du Roi s’expriment en sa faveur / chambre des communes. Désintérêt pour les affaires nationales les alarme. S’appuient sur la nouvelle rébellion des catholiques irlandais, parvenue à Londres en nov. 1641. A travers la Gde Remontrance le Plt réclame de nouvelles prérogatives, dont la volonté de contrôler le pouvoir royal. Marque une division définitive des parlementaires : adoptée par 159 voix contre 148.


Le temps des guerres civiles (1642 – 1649)

La lente entrée dans la guerre (1642 – 1643)

Le coup d’Etat raté de janvier 1642.

Au fur et a mesure que le discours des parlementaires se durcit, les plus modérés rallient le camp de Ch Ier.
Le roi annonce une procédure d’impeachment contre Edward Montague et cinq parlementaires dont John Pym. Il se rendit en personne devant les Communes pour les arrêter, mais les cinq hommes prévenus s’étaient réfugiés ds la Cité de Londres. C la rupture du King-in-Parliament.

L’échec des négociations

Plt contrôle les milices londoniennes. Charles quitte Whitehall et la capitale le 10 janvier. Exclusion des évêques de la Chambre Haute, levée des troupes. Roi lève d’autres milices -> des escarmouches commencent. Fossé illustré par les 19 propositions du Parlement et leur Réponse adressée par le Roi.

Les premiers combats (1642 – 1643)

Le roi en août 1642 lève son étendard à Nottingham. Plt divisé entre un peace group favorable à un arrangement rapide et un war group pour un encadrement étroit de la monarchie. Premiers affrontements à l’avantage du Roi. Echec des négociations d’Oxford en 1643 -> seule une sol. Militaire est envisagée. Plt domine East Anglia, Sud et Midlands, Roi Ouest Nord et Cornouailles. Mais encore bcp de neutralité.

La victoire du Parlement sur le Roi (1643 – 1646)

La radicalisation parlementaire

Partisans du Roi : les Cavaliers. Le roi conclut le Cessation Treaty de 1643 avec les Irlandais, se sentant en position de force. Répulsion des anglais modérés. Pym s’assure le soutient des Ecossais. Succès militaire du Plt en 1644 suivi d’erreurs stratégiques.

La création de la New Model Army, 1645 ;

Le Plt réorganise complètement son armée, les troupes disparates deviennent un corps d’environ 20 000 hommes, commandée par sir Thomas Fairfax, du Yorkshire. NMA constituée de soldats professionnalisés et entraînés, solde régulière (mais médiocre). Distribution des grades au mérite. Le Lieutenant Gal est en Oliver Cromwell.

Victoires et revendications de la New Model Army

Bataille décisive de Naseby le 16 juin 1645. Puis chute d’Oxford et reddition du Roi aux Ecossais en 1646. Succès militaires, mais aucun des pbs constitutionnels et religieux qui se posaient depuis 1642 ne sont réglés. Les pltaires ont mis à bas l’Eglise d’Angleterre, mais peinent à imposer une Eglise presbytérienne nationale. La NMA est un bastion des sectes religieuses. Par les Propositions de Newcastle, les députés modérés veulent trouver un compromis avec Ch Ier. Il fallait que le Roi accepte un contrôle quasi-total de l’Armée, et une destruction de l’Eglise d’Angleterre.

L’émergence de nouvelles forces dans l’Angleterre urbaine

Radicalisme politique visant à poursuivre la Révolution dans un sens plus favorable aux classes moyennes urbaines -> les Levellers essentiellement à Londres, diffusent pamphlets, pétitions. Veulent une réforme des tribunaux, suppression de l’Excise, respect de la liberté de conscience et de culte, nouveau découpage des circonscriptions électorales, abaissement du cens. Gagnent soldatesque subalterne de la NMA

La victoire de la New Model Army sur le Parlement (1647 – 1648)

La montée de la contestation au sein de l’Armée

Les éléments conservateurs de l’armée, en 1647 veulent la renvoyer en Irlande et réduire ses effectifs, et accepter les réponses aux Propositions de Newcastle. Officiers supérieurs de la NMA (les Grandees), dont Cromwell, refusent, appuyés par députés radicaux. Début août l’armée marche sur Londres.

La seconde guerre civile

Grandees se heurtent à l’intransigeance royale, à un durcissement des positions des officiers subalternes et des levellers. Ecrasent par la force des mutineries de régiments de levellers. Entreprennent alors de refaire l’unité de l’armée. 11 nov : Ch Ier se réfugie sur l’île de Wight, s’allie avec Ecossais qui ont peur d’une armée soumise aux sectes. Invasion écossaise, mutinerie de la flotte parlementaire, soulévements locaux -> facilement réprimé par Cromwell. Ecossais défaits à Preston 17 – 19 août

La purge du Parlement

Paradoxalement, le Plt veut encore plus se concilier avec le Roi. Contrairement, l’armée voit en Ch Ier « l’Homme de Sang » et se considére comme « l’avant-garde du peuple en lutte avec l’Antéchrist » Grandees s’allient donc aux députés républicains et par négociation aux levellers, et veulent châtier le Roi. La chambre des Communes est épurée de 110 députés presbytériens, 260 s’en vont d’eux-même. Une 100aine de députés maintenus forment le « parlement croupion ».

Cromwell ou la recherche d’un nouvel équilibre constitutionnel

L’avènement éphémère de la République

Une tension fondamentale : l’armée face à la nation politique.

Ch Ier exécuté le 30 janvier 1649. 6 fév et 7 fév dissolution de la chambre des lords et monarchie abolie. Ang devient un Commonwealth, un Conseil d’Etat de 41 membres et le plt croupion. Plt croupion et élites locales veulent retour à l’ordre, paix etc… chef militaires du conseil d’état ne veulent pas revenir sur les acquis pol. Dilemme fdtal de l’Ang que traduit Cromwell.

La fin de la spirale révolutionnaire : l’écrasement de l’opposition radicale.

Rupture avec les levellers au printemps 1649, sur la q. religieuse. Chefs de mouvement arrêtés, mutineries dans l’armée. Plt restreint la liberté de la presse. Pression fiscale -> peu de soutient de la pop. Flotte affronte les Provinces-Unies lors de bataille anglo-hollandaise de 1652-1654.
Jan 1650 : tt les ho de plus de 18 ans prêtent serment à la république. Unification des îles britanniques par la force.

L’unification temporaire des îles britanniques.

NMA d’abord envoyée en Irlande en août 1649. Oliver Cromwell mène une campagne t. dure massacre de pop. Civiles. Cromwell défait également les Ecossais et arrête un raid éclair du roi. Succès entérinés en 1653 : le Lord Protecteur Oliver Cromwell gouverne les îles britanniques avec le Conseil d’Etat installé à Westminster. Unification qui ne résistera pas à la mort de Cromwell.

L’impossible règne des Saints (avril – décembre 1653)

Le renvoi du Rump [Plt croupion]

Le 20 avril 1653 renvoi du rump pas prêt à faire passer des mesures radicales, même si a annulé la loi obligeant l’assistance à l’église paroissiale et a fait passé des lois condamnant le blasphème.

Le parlement nommé

Ss l’influence des « Hommes de la Cinquième Monarchie » -> Cromwelle décide de confier la réforme à un parlement nommé par le Conseil de l’Armée, de 144 membres dt 5 pr Ecosse, 5 pr pays de Galles et 6 pr Irlande. Dit Plt Barebone. Pd des mesures durables comme la création du mariage civil, mais les radicaux lui ft pd une direction t hostile à l’idée d’Eglise d’Etat. Incompatibilité : les modérés se dissolvent le 12/12, les radicaux sont éjectés par l’armée.

Une constitution écrite : l’Insrtument of Government.

Cromwell assume seul le gouvernement. Seule Constitution écrite anglaise, elle a un Lord Protecteur d’Angleterre, Ecosse et Irlande et un Conseil d’Etat de 21 membres, 1 plt d’1 chambre élue pour 3 ans dissoluble ap 5 mois de session. Crée les lois, vote les impôts et valide les décisions en matière étrangère.
Maintient la perception de la dîme et le contrôle de l’Eglise par l’Etat mais sur des bases floues

Un régime difficile à stabiliser

Les réalisations du protectorat

Servi par une efficace police secrète. Echoue aux grandes réformes. Armée de 40 000 hommes coute cher à entretenir. Cromwell impopulaire -> doit dissoudre les Plts successifs.
Pol étrangère entre 1653 et 1658 : signe des traités prévoyant la neutralisation des ennemis du régime (en part. des Stuarts) sur le continent avec plupart des gdes puissces. Traité de Westminster avec les Provinces-Unies en 1654 -> expulsion de Ch II de la République. Alliance défensive passée avec Mazarin en 1655. S’attache à défendre aussi les intérêts commerciaux de l’Angleterre. Veut constituer un bloc protestant avec Provinces-Unies calvinistes et royaumes du N. luthériens, contre Habsbourg et Espagne. Offensive en Amérique, permet de conquérir la Jamaïque.


L’expérience des Majors généraux.

Rébellion royaliste de mars 1655 ds le S-O révèle le faible enracinement du régime.
Angleterre et pays de Galles sont divisées en 14 circonscriptions confiés à 11 majors généraux . Réorganisent la sécurité, l’assistance aux pauvres, la levée des impôts notamment la décimation qui frappe les cathos et les royalistes. Avènement de la godly rule par répression du blasphème, adultère, ivrognerie… Expérience terminée début 1657.

D’une couronne à l’autre

Le Protecteur infléchit son régime dans un sens monarchique. Accroît ses pouvoirs et ceux du Plt, diminue ceux du Conseil d’Etat. Une forme de Chb des Lords est créée. Reconstitue le cérémoniel de la Cour, les collections artistiques de Ch Ier. Mais refuse la couronne offerte par le Parlement. Régime encore profondément militaire.
Mort de Cromwell en septembre 1658 -> Angleterre plongée dans l’anarchie. Son fils Richard mécontente et les parlementaires et les militaires. Doit démissionner. Le général John Lambert, à la tête des vétérans de la NMA pd le pouvoir, chasse le Plt. S’oppose à l’armée d’Ecosse qui descend vers Londres en 1660 -> favorise la restauration de Ch II. Ch II proclame la déclaration de Breda -> remet l’ensemble des règlements pol. dans les mains du convention parliament. Ch II débarque triomphalement à Douvres en mai, et est rétabli dans les prérogatives de ses aïeux.

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samedi, novembre 04, 2006

Des liens

Pour commencer voici une série de liens à consulter en géographie

Le site des cafés géographiques : http://www.cafe-geo.net/ . A lire, la "Bréve de Comptoir" de Gilles Fumey : "La mondialisation est-elle terminée ?" , ainsi que le dossier "Mondialisation" des cafés géos. Consulter également le dossier Amérique Latine et, bien évidemment, les articles consacrés à la France.

La revue Le Monde Diplomatique a en ligne également un certain nombre d'articles liés à la mondialisation et à l'Amérique Latine. Certains articles du dossier France peuvent également, me semble-t-il, être consultés à bon escient.

Surtout, Mme Laëtitia Perrier-Brusle, qui dispensait des cours d'Agrégation sur l'Amérique Latine l'an dernier, a mis en ligne ses diaporamas powerpoint sur son site internet.

Le site de M. Laurent Porcheret professeur de géographie à l'IUFM de Paris peut également être d'une consultation utile.

D'autres suggestions ?

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CAPES 2007

Bonjour !

Etudiant à Paris IV et à l'IUFM de Paris, passant le CAPES pour la seconde fois cette année, je propose ce blog comme plateforme d'échanges de fiches et de cours. N'hésitez pas à poster des documents, des liens vers des sites webs ou autre.

A bientôt !